Sur
un
projet
né
deux
ans
plus
tôt
(pour
lutter
contre
les
déprédations
des
plantes
alpines),
le
premier
jardin
alpin
français
fut
créé
au
printemps
1893
par
la
STD
-
S
ociété
des
T
ouristes
du
D
auphiné
-
à
Chamrousse
(avec
la
contribution
de
la
Société
Horticole
Dauphinoise),
plus
précisément
à
Roche-Béranger
à
proximité
de
l'ancien chalet du Père Tasse (à 300 m. au nord). Ce jardin botanique est donc antérieur à celui du Lautaret.
L'emplacement
était
de
40
ares
(4
000
m2)
et
les
travaux
furent
exécutés
sous
la
direction
de
Lachmann
,
Ginet
et
Allemand
.
La
concession
de
cet
emplacement
fut
sollicitée auprès des communes propriétaires des pâturages (Vaulnaveys-le-Haut, Vaulnaveys-le-Bas, Brié, Herbeys).
Le
jardin,
qui
aurait
dû
être
inauguré
le
6
août
1893,
ne
le
fut
finalement
que
l'année
suivante.
La
raison
en
est
cocasse
:
ce
6
août
1893
avait
déjà
été
choisi
par
le
CAF de l'Isère pour sa fête alpine.
Après
1898,
il
sera
géré
par
la
Faculté
des
Sciences
de
Grenoble
.
Il
sera
par
la
suite
assez
vite
délaissé
pour
être
définitivement
abandonné
une
dizaine
d'années
après sa création.
l'origine des plantes
Du
2
au
20
juin
1893,
225
espèces
furent
plantées
et
75
semées
.
Les
plants
et
les
graines
avaient
été
en
partie
fournis
par
Ginet
et
Allemand,
en
partie
récoltés
à
Chamrousse,
dans
la
forêt
de
Prémol,
au
lac
Luitel,
au
lac
Achard
et
dans
les
environs
des
lacs
Robert.
Une
seconde
série
de
plantations,
faite
du
2
au
4 juillet, augmenta ces collections d'une soixantaine d'espèces.
Vers
la
fin
septembre
de
la
même
année,
une
fois
que
les
troupeaux
avaient
quitté
le
pâturage,
il
fut
semé
dans
un
enclos
situé
devant
le
chalet
de
Roche-Béranger
diverses
céréales
(blé,
seigle,
orge),
plusieurs
plantes
fourragères
et
dix
variétés
de
pommes
de
terre
choisies
parmi
les
plus
précoces.
Furent
aussi
plantés
des
arbres
forestiers
ainsi
que
des
plantes
de
haute
altitude
,
rapportées
des
lacs
Doménon
et
de la Pra.
la fête alpine de Roche-Béranger le 8 juillet 1894
Le
jardin
botanique
de
Chamrousse
fut
donc
inauguré
une
année
plus
tard
que
souhaité.
C'était
le
dimanche
8
juillet
1894
.
Pour
cet
événement,
plusieurs
"caravanes"
affluèrent
de
divers
lieux.
Ainsi,
une
première
caravane
était
allée
coucher
la
veille
à
Roche-Béranger
via
Prémol,
pour
faire
au
petit
matin
du
dimanche "l'ascension de Chamrousse".
Le
tramway
d'Uriage
,
tout
récent,
avait
été
réquisitionné
pour
amener
le
dimanche
matin
son
flot
de
touristes
à
l'occasion
de
cette
manifestation.
D'Uriage,
la
caravane
se
dirigea
vers
les
Seiglières
"le
long
des
chemins
ombragés".
Puis
direction
la
Balme
par
une
"excellente
route
forestière"
avant
d'arriver
à
Roche-Béranger.
Archive du Jardin Botanique alpin du Lautaret
l'origine des plantes
Du
2
au
20
juin
1893,
225
espèces
furent
plantées
et
75
semées
.
Les
plants
et
les
graines
avaient
été
en
partie
fournis
par
Ginet
et
Allemand,
en
partie
récoltés
à
Chamrousse,
dans
la
forêt
de
Prémol,
au
lac
Luitel,
au
lac
Achard
et
dans
les
environs
des
lacs
Robert.
Une
seconde
série
de
plantations,
faite
du
2
au
4 juillet, augmenta ces collections d'une soixantaine d'espèces.
Vers
la
fin
septembre
de
la
même
année,
une
fois
que
les
troupeaux
avaient
quitté
le
pâturage,
il
fut
semé
dans
un
enclos
situé
devant
le
chalet
de
Roche-Béranger
diverses
céréales
(blé,
seigle,
orge),
plusieurs
plantes
fourragères
et
dix
variétés
de
pommes
de
terre
choisies
parmi
les
plus
précoces.
Furent
aussi
plantés
des
arbres
forestiers
ainsi
que
des
plantes
de
haute
altitude
,
rapportées
des
lacs
Doménon
et
de la Pra.
la fête alpine de Roche-Béranger le 8 juillet 1894
Le
jardin
botanique
de
Chamrousse
fut
donc
inauguré
une
année
plus
tard
que
souhaité.
C'était
le
dimanche
8
juillet
1894
.
Pour
cet
événement,
plusieurs
"caravanes"
affluèrent
de
divers
lieux.
Ainsi,
une
première
caravane
était
allée
coucher
la
veille
à
Roche-Béranger
via
Prémol,
pour
faire
au
petit
matin
du
dimanche "l'ascension de Chamrousse".
Le
tramway
d'Uriage
,
tout
récent,
avait
été
réquisitionné
pour
amener
le
dimanche
matin
son
flot
de
touristes
à
l'occasion
de
cette
manifestation.
D'Uriage,
la
caravane
se
dirigea
vers
les
Seiglières
"le
long
des
chemins
ombragés".
Puis
direction
la
Balme
par
une
"excellente
route
forestière"
avant
d'arriver
à
Roche-Béranger.